Guide éthique à destination des auteurs et autrices
Ce guide est inspiré par Wiley’s best practice guidelines on publishing ethics et reprend les guidelines du Committee on Publication Ethics (COPE) qui vise à fournir des directions dans la réflexion sur l’éthique de la publication et des ressources pratiques pour éduquer et soutenir les membres de la communauté scientifique.
La propriété intellectuelle a d’importantes implications académiques et sociales. Elle implique également une responsabilité quant à ce qui est publié. Les critères suivants, traduits et adaptés des recommandations de l’International Committee of Medical Journals Editors (ICMJE), visent à garantir que les personnes ayant apporté des contributions intellectuelles substantielles à un texte soient créditées en tant qu’auteurs et autrices. Ces critères permettent de distinguer les auteurs et autrices des autres contributeurs et contributrices.
L’auteur·rice
- a contribué de manière substantielle à la conception ou au design du texte ; ou à la collecte, analyse ou interprétation des données en vue de la publication ; ET
- a contribué de manière significative à la rédaction du manuscrit ou à la révision de celui-ci ; ET
- est en accord avec la version finale du texte à publier ; ET
- accepte d’endosser la responsabilité liée à tous les aspects du travail en veillant à ce que les questions relatives à l'exactitude ou à l'intégrité de toute partie du travail fassent l’objet d’une enquête appropriée.
Tou·tes les auteurs et autrices mentionné·es doivent remplir ces quatre critères, et toute personne remplissant ces critères devraient figurer comme auteur ou autrice. Selon ces critères, l’obtention d’un financement ou la supervision générale du groupe de recherche ne suffisent pas à se voir attribuer la propriété intellectuelle du texte.
L’ordre d’apparition des noms des auteurs et autrices doit respecter, dans la mesure du possible, l’envergure de la contribution effectuée par chaque auteur·rice.
Le plagiat se rapporte à l’utilisation non référencée d’idées provenant de quelqu’un d’autre, que ces idées soient publiées ou non. Ceci inclut les demandes de subventions de recherche, les manuscrits expertisés non publiés (qu’ils soient acceptés ou refusés), les contributions à des conférences, les contenus de cours ou de séminaires, etc. L’auto-plagiat se réfère à la réutilisation d’un texte ou de parties de ce texte dans d’autres contributions des auteur·rices et co-auteur·rices. Ceci inclut l’utilisation « telle quelle » de parties de textes publiés par l’auteur·rice dans un autre article des mêmes auteur·rices ou la soumission du même article dans une autre langue. Toutefois, il est admis que des contenus liés au contexte et à la méthodologie (essentiellement) puissent être repris mais pas au-delà de 20% du texte.
La diffamation intervient lorsqu’une affirmation au sujet d’une personne est erronée et lui porte préjudice. Le discours critique d’un article est le bienvenu, sous condition qu’il n’y ait pas d’atteinte à la personne.